Le blog de Sylvie Andrieux

Députée des Bouches-du-Rhône


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Conseil Municipal spécial sécurité

Vendredi 27 mai, la Fédération accueillait Jean-Jacques Urvoas, Secrétaire national à la sécurité et Député du Finistère pour rencontrer les élus locaux et les acteurs de la sécurité à Marseille. Cette rencontre s’inscrivait dans le prolongement des actions déjà menées par les élus socialistes pour alerter le Maire de Marseille et le Gouvernement sur les conséquences de la réforme générale des politiques publiques.

Alors que la situation s’aggrave à Marseille et dans nos quartiers, alors que les drames se succèdent, le Gouvernement continue de nous faire croire qu’il est possible d’éradiquer la violence par de simples annonces qui interviennent lorsque le mal est fait. Malheureusement les visites ministérielles très médiatiques de Brice Hortefeux puis de Claude Guéant n’y ont rien changé.

Au-delà des discours, les habitants des quartiers réclament plus de protection mais également plus de justice car ils ne sont pas dupes de ces effets de maquillage qui ne font que cacher les échecs du Gouvernement.

Si le président avait fait de la sécurité l’un des thèmes phares de sa campagne, force est de constater qu’elle est devenue une politique publique comme une autre, soumise à la règle du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Conséquence directe de la mise en oeuvre de la réforme générale des politiques publiques à Marseille, la disparition de 400 postes de policiers et de CRS depuis 2007. Une baisse des effectifs qui s’accompagne dans le même temps d’une hausse sensible de la population. Aujourd’hui on compte 2854 policiers contre 3230 en 2007. Soit un policier pour 324 habitants alors qu’en 2007 il y en avait un pour 294 habitants.

Mais si nous devons répondre dès aujourd’hui à la montée de l’insécurité en réclamant des effectifs de police, nous savons aussi que cette violence provient bien souvent des milieux les plus défavorisés. Elle est le résultat des politiques d’isolement et de pauvreté d’une partie de la population.

Les fermetures annoncées de classes ou d’écoles, le non remplacement de professeurs ou la suppression de postes d’éducateurs spécialisés sont autant de mesures injustes qui contribuent à creuser les inégalités.

Dans ces conditions, comment fournir un véritable accompagnement aux enfants?

Comment venir en aide à des parents qui n’ont pas les moyens de les accompagner?

Les milieux les plus défavorisés ne doivent pas subir cette double peine qui les contraint à ne pas pouvoir sortir de cette situation et à n’avoir pour seule réponse que l’intervention de la police.

Alors que s’est tenu aujourd’hui un Conseil Municipal consacré à la sécurité, les élus socialistes étaient rassemblés pour témoigner de la peur et de l’exaspération d’une grande partie de la population qui ne se sent plus en sécurité à Marseille. Les élus socialistes souhaitent que le Maire prenne ses responsabilités pour assurer la sécurité de tous les marseillais mais ils veulent également que l’égalité soit assurée à travers un véritable plan d’éducation et de prévention.

Suite au conseil d’arrondissement qui s’est tenu mercredi 25 mai, je suis intervenue au Conseil Municipal pour dénoncer les ravages de la révision générale des politiques publiques. Voici le contenu de cette intervention :

Conscient qu’une réponse véritablement efficace à la délinquance et aux incivilités repose aussi sur l’éducation et la prévention, le conseil des 13e et 14e arrondissements condamne fermement la baisse continue des budgets consacrés aux services publics comme l’éducation nationale, l’action sociale, la vie associative et culturelle ou l’administration pénitentiaire. La vision à court terme sur laquelle repose la RGPP trouve manifestement ses limites face à la dégradation des conditions de vie et de l’accès à la citoyenneté pour une population de plus en plus nombreuse.


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Sécurité à Marseille : conférence de presse

Depuis plusieurs mois le Parti socialiste travaille pour offrir une alternative politique crédible en particulier en matière de sécurité.

Nicolas Sarkozy, qui avait fait de la sécurité son cheval de bataille électoral en 2007, n’avait qu’’une finalité : la prise du pouvoir. Il a supprimé 16 000 postes de policiers et gendarmes sur l’ensemble de l’’Hexagone depuis son accession à la Présidence de la République. Ce lourd sacrifice qui a entraîné une hausse continue des violences contre les personnes et engendré une désillusion pour les citoyens favorisant la montée de l’extrême droite.

Le forum des idées dédié à la sécurité qui s’est tenu le 17 novembre 2010 à Créteil a vu l’’émergence du « Pacte national de protection et de sécurité publique » regroupant 22 propositions phares du Parti consultables sur ce lien.

Il propose notamment de renforcer la présence des forces de sécurité sur tout le territoire de la République, et en particulier dans les zones prioritaires ; de donner les moyens à la justice de sanctionner rapidement, systématiquement et de manière proportionnée les actes de délinquance; de mettre en place des dispositifs innovants pour lutter contre les nuisances de voisinage et d’’améliorer l’’accueil et la protection des victimes.

Les élus socialistes des Bouches-du-Rhône travaillent afin de pallier les défaillances de l’’Etat et préparer l’’avenir. Les maires de secteurs de Marseille sont d’’ores et déjà en ordre de marche pour le Conseil municipal extraordinaire de Marseille prévu le 30 mai prochain, déterminés à mettre la droite face à ses responsabilités tant au niveau national que local. Ce jeudi, la mairie des 13ème et 14ème arrondissements a d’ailleurs organisé un conseil d’arrondissement dédié à la sécurité au cours duquel nous nous sommes engagés à relayer les plaintes des habitants lassés par une situation qui s’aggrave jour après jour.

La Fédération, impliquée dans cette dynamique de travail accueille Jean-Jacques Urvoas, Secrétaire national à la sécurité et Député du Finistère, vendredi 27 mai dans le département des Bouches-du-Rhône. 


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Conseil D’arrondissements dédié à la sécurité dans les 13/14s

La séance extraordinaire du Conseil d’Arrondissements des 13/14 dédiée à la sécurité aura lieu mercredi 25 mai à 17 heures en Mairie de secteur, 72 rue Paul Coxe 13014.

À Marseille, la question de l’insécurité est l’une des préoccupations majeures des habitants et lorsque l’on regarde les chiffres on ne peut que constater l’importance de ce phénomène. Les statistiques nationales des violences faites aux personnes ont recensé plus de 40 assassinats en deux ans à Marseille, dont 20 dans les premiers mois de l’année 2010. Nos concitoyens vivent dans la peur quasi permanente, ce qui vient assombrir le quotidien de quartiers déjà fortement touchés par la précarité. Malgré ces chiffres et les témoignages toujours plus nombreux des habitants victimes de ces violences, le gouvernement continue la purge des effectifs des policiers et des gendarmes dans les Bouches-du-Rhône. En 2002, le département comptait 4507 policiers lorsqu’il en compte 4149 aujourd’hui. Dans notre secteur, nous comptons seulement vingt policiers nationaux pour plus 150000 habitants. Nous devons agir, vite !

Nous réclamons le renforcement des forces de police sur les 13ème et 14ème arrondissements et sur l’ensemble du territoire de Marseille car nous ne devons pas attendre un autre fait divers pour que les pouvoirs publics réagissent.


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Pour une nouvelle politique du logement

Aujourd’hui, nul ne peut nier l’ampleur et l’aggravation de la situation du logement dans nos quartiers. Si le mal logement touche plus fortement les personnes les plus vulnérables, force est de constater que les salariés sont également confrontés à ce problème.

Face à ce constat, le Gouvernement a décidé de se désengager, abandonnant nos quartiers et laissant les populations dans le plus grand désarroi. À considérer le logement comme une marchandise, il pousse les prix immobiliers et les loyers à la hausse, réduit la capacité globale de production des logements locatifs sociaux, mystifie le pays en voulant faire croire que l’accession à la propriété généralisée est une réponse à la crise du logement en France. La politique sarkozyste du « tous propriétaires » a aggravé la situation, notamment pour les plus modestes : elle a servi de prétexte à l’Etat pour réduire ses crédits pour la construction de logements sociaux et les dispositifs d’aide à l’accès à la propriété ont contribué à la hausse du prix du m2.

Cette situation nous oblige, élus locaux socialistes, à intervenir au quotidien pour que les grands programmes de constructions des logements sociaux voient le jour dans nos quartiers. Ce travail nécessite l’engagement de tous les acteurs concernés par cette question: habitants, collectifs de citoyens, bailleurs et associations de lutte contre le mal logement travaillent avec nous pour que la situation s’améliore concrètement.

Et ce volontarisme porte ses fruits. Selon une enquête réalisée par l’Agence d’Urbanisme de l’agglomération de Marseille, les 13ème et 14ème arrondissements confirment leur dynamisme en matière de logement puisque 43% des logements construits à Marseille sont localisés dans nos arrondissements. Un dynamisme qui s’illustre avec le projet St Barthélémy, Picon, et Busserine qui permettra la reconstruction de 300 logements neufs et la modernisation de 900 autres.

Au niveau local, nous nous battons pour faire aboutir les grands programmes de constructions et de réhabilitations de logements sociaux avec vous. Nos démarches s’inscrivent dans la concertations avec les acteurs concernés mais également avec les habitants qui sont régulièrement invités à participer à nos réunions. Aujourd’hui, la Mairie des 13ème et 14ème arrondissements poursuit ce dynamisme au Flamants, au Vieux Moulin, à St Joseph, à St Paul et à Malpassé notamment.


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DSK : vérité et justice avant tout

Ce mardi 17 mai, à l’invitation de Martine Aubry, je me suis rendue auprès de mes collègues socialistes suite à la tragédie survenue dans la nuit de dimanche à lundi. Comme la première secrétaire, nous avons ressenti le besoin de nous retrouver ensemble pour partager notre émotion à l’endroit de Dominique Strauss Kahn, de son épouse, de sa famille et de la victime présumée.

Je n’ai pas souhaité m’exprimer depuis dimanche, dans l’attente des faits précis et avant que les versions contradictoires de la jeune femme ayant porté plainte pour des faits d’une extrême gravité et de Dominique Strauss-Kahn soient connues. Présomption de victime et présomption d’innocence : voilà ce que je sais, comme la plupart de celles et de ceux qui commentent un événement qui sidère les Socialistes comme l’ensemble des Français.

Je suis persuadée par contre que, au-delà de la procédure judiciaire qui doit suivre normalement son cours, le lynchage médiatique organisé avec la sortie scénarisée du commissariat, et plus encore la présence des caméras et les gros plans sur l’inculpé toujours innocent à l’heure où j’écris ces lignes, me paraît contraire à une conception d’une justice sereine et respectueuse tant de la victime que de l’agresseur présumés. Je me retrouve en cela complètement dans les propos de Martine Aubry aujourd’hui.

Au-delà des témoignages, la première secrétaire, Laurent Fabius et François Hollande ont réaffirmé leur volonté d’unité et de responsabilité face à ce drame. Ils ont d’ailleurs tenu à remercier les responsables politiques qui tiennent les meetings et font partager le projet du Parti socialiste. Nous avons également confirmé la préparation des primaires car, quelque soit la dureté de l’épreuve, nous tenons à rester rassemblés, dignes et respectueux des principes qui nous guident.


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Conseil d’arrondissement CICA Education

Education Nationale en danger !


16.000 suppressions de postes en 2010, 13.500 en 2009, 11.200 en 2008… Au total, ce sont 70.000 postes qui ont été supprimés dans l’Education Nationale depuis 2003, et 50.000 suppressions sont encore attendues d’ici 2013… Paradoxalement, l’effectif des élèves ne cesse d’augmenter, ainsi que le taux de natalité. Le gouvernement invoque la nécessaire réduction des dépenses publiques pour justifier la suppressions des postes mais fait porter l’effort financier sur le seul avenir des jeunes, alors qu’il offre dans le même temps de nombreux cadeaux fiscaux aux plus riches…

Or, l’école laïque de la République a pour mission de donner à chaque enfant un accès au savoir dans les meilleures conditions possibles. Chaque jour, par ses décisions, le Gouvernement s’éloigne un peu plus de cette mission…

Le budget dédié à l’enseignement scolaire pour 2011 fait l’impasse sur l’avenir et aggrave les problèmes déjà rencontrés à la rentrée 2010 et aux rentrées précédentes. Les conditions d’enseignement se dégradent pour les élèves et pour les enseignants : suppressions de postes, surcharge des classes, difficulté de remplacement des enseignants, non scolarisation des enfants de deux ans, diminution de l’offre de formation professionnelle des enseignants, …

 Le Ministre de l’Education Nationale a attendu le lendemain des cantonales pour dévoiler la carte scolaire, et pour cause ! Des classes vont fermer, des postes vont être supprimés, postes qui assurent la cohésion de notre système éducatif et la réussite de tous les élèves. J’ai demandé, dans une question écrite publiée le 3 mai au JO,  au Ministre de l’Education Nationale de remédier rapidement au blocage du renouvellement des contrats aidés dans l’Education Nationale, des appuis précieux qui facilitent grandement le fonctionnement des écoles.

La situation dans les bouches-du-Rhône

88 fermetures de classes sont prévues dans le 1er degré dans les Bouches-du-Rhône, 65 postes dont 46 RASED alors que l’on attend 1065 élèves supplémentaires ! C’est une volonté forte d’abandon de l’aide aux élèves en difficultés : aujourd’hui 15.000 élèves bénéficient de l’accompagnement des RASED, mais qu’en sera t-il demain ?

Le Gouvernement entend-il investir les 250 millions d’euros nécessaires au maintien des postes dans l’Education Nationale ?

Hier, l’Inspecteur d’Académie a fait connaître aux représentants des personnels ses décisions en matière de carte scolaire pour l’année 2011-2012, la pire que le Département ait connu depuis longtemps !

Alors qu’il devait, au titre de la politique gouvernementale de non-remplacement d’un fonctionnaire sur 2 partant à la retraite, rendre 65 postes, il a fait le choix de sacrifier les postes relevant des Réseaux d’Aide Spécialisée aux Elèves en Difficulté (RASED). C’est ainsi qu’il en ferme 40 sur 121 !

Il prend par ailleurs la décision de ne plus former d’enseignants aux spécialisations de ces postes, annonçant la disparition programmée et proche des RASED. Il a également pris la décision de ferme 63 classes.

Du côté des ouvertures, ses décisions sont loin de répondre aux besoins. Avec seulement 22 classes ouvertes, alors que les effectifs annoncés par les directrices et directeurs d’écoles, minorés de 5.500 élèves par l’Inspection Académique, justifieraient l’ouverture de 95 classes, il est évident que de nombreuses écoles vont connaître des situations tendues…

Le gouvernement sacrifie l’avenir des enfants de ce pays en ne faisant aucune prévision ni d’investissements dans son école publique. Ces régressions ne sont plus acceptables, nous devons nous mobiliser pour exiger la restitution des postes supprimés et mener la bataille pour obtenir des moyens à la hauteur des besoins et des ambitions du service public d’éducation !


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Rencontre « Pénalisation de la négation du génocide Arménien »

Garo Hovsépian et Sylvie Andrieux vous invitent à la rencontre sur le thème « Pénalisation de la négation du génocide Arménien » qui se tiendra au Centre d’Animation de St Jérôme ce soir à 18h30. En présence de Mourad Papazian, président du Parti Dachnaktousion Europe occidental, co-président du CCAF France, cette rencontre sera consacrée au compte-rendu de la séance du 4 mai au Sénat et sera suivie d’un débat.

La négation du génocide doit être sanctionnée dans notre pays, mais nous devons également inciter les démocraties occidentales à reconnaître le génocide officiellement ! Nous ne pouvons rester encore frileux vis à vis de ces questions qu’il nous faut au contraire aborder de face.

Centre d’Animation de Quartier de St Jérôme 32 avenue de St Jérôme 13013 Marseille.


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Rencontre à Frais Vallon

Samedi 8 mai, Garo Hovsépian et moi-même avons assisté au dernier match de la saison de l’équipe de football séniors de l’association A.C.S.A.G au stade de Frais Vallon. À cette occasion, nous avons commémoré ensemble l’anniversaire de l’abolition de l’esclavage et de la traite négrière proclamée en 1848.

Si l’ambiance était au beau fixe, nous n’avons pas manqué de rappeler l’importance de cet évènement et sa signification, dans une période où les discours racistes traversent les débats et divisent la société. Dans un tel contexte, la commémoration de l’abolition de l’esclavage ne peut faire sens que si l’on souhaite poursuivre ensemble le devoir de mémoire qui nous incombe. Ce devoir, je le partage en tant qu’élue de la République mais également en tant que citoyenne responsable. L’ignorance, l’oubli ou la volonté affirmée d’occulter certains événements historiques constituent un obstacle à la compréhension mutuelle, à la réconciliation et au vivre ensemble. Nous ne pouvons faire l’impasse sur ces évènements mais nous devons au contraire partager ce patrimoine et en tirer les leçons nécessaires.

Si les débats nauséabonds se multiplient, nous devons profiter de ces moments passés ensemble pour rappeler que notre société est riche de la diversité qui la compose.


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30ème anniversaire de la victoire du 10 mai 1981


Aujourd’hui nous célébrons le 30ème anniversaire de la victoire de François Mitterrand à la présidence de la République. Symbole du rassemblement d’hommes et de femmes qui ont soutenu par leurs engagements et leurs idées, le Partis socialiste, le 10 mai 1981 fut pour toute une génération le nouvel élan dont la société avait besoin. Un élan porté par des mesures qui ont profondément marquées les Français, répondant à leurs besoins, s’adressant à leur dignité.

Un héritage à conserver

Dans un contexte marqué par la crise économique qui faisait déjà ses premières victimes, l’élection de François Mitterrand apporta aux Français une autre vision de la politique portée par des idées et des mesures qui répondaient à leurs attentes. .

Parmi ces mesures, l’augmentation du SMIC, du minimum vieillesse, des allocations familiales et logement, la 5ème semaine de congés payés et la retraite à 60 ans ont contribué à améliorer la vie des Français. Cette date célèbre aussi un vent de liberté porté par une vision du monde fondée sur la justice sociale, les droits de l’homme, l’égalité réelle et le progrès économique. Ce sont ces valeurs qui ont permis l’abolition de la peine de mort en 1982, faisant de notre pays un exemple en Europe. Ce sont ces valeurs qui ont permis de favoriser l’épanouissement des esprits à travers la culture, les arts et la libre expression sur les ondes. Cette liberté fut fondatrice pour nos territoires grâce à une démarche de décentralisation inédite en France. Comment ne pas évoquer également, l’instauration du premier ministère des Droits de la femme qui a ouvert la voie à l’égalité entre les femmes et les hommes dans le monde du travail.

Notre engagement pour l’avenir

Mais au delà de la commémoration, nous devons également nous mobiliser et affronter les défis face auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. Face à l’échec patent de la droite, dans un monde caractérisé par la montée en puissance du capitalisme et par la recherche du profit, nos valeurs doivent être défendues plus que jamais. Le Parti socialiste garde en mémoire l’esprit conquérant et rassembleur qui était le sien en 1981 tout en étant conscient que la société française à profondément changée ces 30 dernières années. Pour cela, le programme du Parti socialiste propose un vrai projet d’avenir autour duquel, toutes celles et tous ceux qui le souhaitent peuvent se joindre dès à présent.


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La carte scolaire au conseil d’arrondissements

Un conseil d’arrondissements exceptionnel aura lieu ce mercredi 11 mai à 17h00 au Centre d’Animation de la Busserine, rue Mahboubi Tir (ex-boulevard Jourdan prolongé), pour débattre et délibérer publiquement sur la carte scolaire (fermeture de classes et suppressions des postes Rased) proposée par l’inspecteur d’académie sur le territoire des 13e et 14e arrondissements.

La séance débutera par une interpellation du Cica « Education » sur la fermeture de 7 classes sur le secteur et la suppression de postes d’enseignants spécialisés pour l’aide aux enfants en difficulté (Rased) sur les écoles du 7ème secteur. Le conseil d’arrondissements a été délocalisé au Centre d’animation de la busserine compte-tenu de la forte mobilisation des quartiers de la Busserine et de Font Vert où sont prévues plusieurs suppressions de postes d’enseignants spécialisés et la fermeture de plusieurs classes. À l’occasion de ce conseil exceptionnel, les associations de parents d’élèves et syndicats d’enseignants des écoles maternelles et élémentaires, centres sociaux, CIQ et toutes personnes concernées participeront.

Une délibération sera soumise au vote du conseil pour rejeter la suppression des postes d’enseignants, rappeler la priorité de voir l’Education Nationale dotée des conditions de réussite pour tous, refuser ce projet de carte scolaire et demander au conseil municipal de Marseille de se prononcer défavorablement sur la carte scolaire.


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Cérémonie du 8 mai

La victoire du 8 mai 1945 a été célébrée dans les différents quartiers du secteur en présence des anciens combattants, des élus et des représentants des associations réunis devant les monuments aux morts.

Si les évènements s’éloignent, les souvenirs restent pour quelques uns des habitants venus assister aux commémorations. Par leur présences, par leurs témoignages ils nous rappellent qu’il est de notre devoir de transmettre ces paroles et de montrer ainsi toute notre reconnaissance à ceux qui ont combattu pour la liberté dans notre pays.


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Handicap et solidarité : agir ensemble dans nos quartiers

Samedi dernier, j’ai eu le plaisir avec Garo Hovsépian de participer à la journée consacrée au handicap et à la solidarité au centre d’animation de Font-Obscure. Animée par de nombreux acteurs issus du monde associatif ainsi que par des personnes en situation de handicap et des familles, cette rencontre s’inscrivait dans la poursuite de notre engagement contre les inégalités dans nos quartiers.

Si la solidarité est un principe républicain, de nombreuses personnes ne trouvent pas leur place dans la société faute de moyens et d’un engagement politique fort. Face à cette situation, l’organisation de ces rencontres est un bon moyen d’ouvrir la voie à une démarche fondatrice avec les bénévoles, les élus et tous ceux qui souhaitent travailler sur ces questions. À ce titre, la Mairie des 13ème et 14ème arrondissements souhaite poursuivre son partenariat avec les associations qui demeurent, plus que jamais, les forces vives dans notre secteur.

Si la situation reste préoccupante, nous ne devons pas oublier que la solidarité est encore présente dans nos quartiers et qu’il est de notre devoir de la préserver en lui apportant tous les moyens dont nous disposons. Pour cela il faut encourager les partenariats dans notre secteur et inciter les bénévoles à venir à notre rencontre afin de nous tenir informé au quotidien de la situation. Ce n’est que par la coopération que nous pourront faire évoluer l’aide aux personnes en situation de handicap dans nos quartiers.

Mais nous devons également veiller à ce que le regard sur le handicap évolue dans notre société car de nombreuses personnes sont victimes de l’exclusion et de l’isolement dus à leur déficiences. Cette bataille est toute aussi importante que les autres car ces différences ne doivent pas constituer un problème pour notre société mais un atout.



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Inauguration de la crèche « Les Petites Frimousses »

Jeudi 5 Mai 2011 à 18h30

64 Chemin de Château-Gombert 13013 Marseille

Madame Andrieux, Députée des Bouches du Rhône, chère Sylvie,

Madame Babouchian, Conseillère municipale déléguée aux crèches et à la Petite enfance, chère Colette,

Monsieur Weygand, Conseiller général, cher Félix,

Madame Triscari Adjointe aux affaires sociales et aux solidarités, chère Denise,

Monsieur Olivier ALLEMANDOU Président de l’association « Les Petits Canaillous », et la Directrice Madame ALLEMANDOU,

Monsieur CREMER, représentant de la Phocéenne d’Habitation,

Mesdames et Messieurs les responsables d’associations,

Chers parents, chers enfants,

Aujourd’hui je me réjouis de l’ouverture de cette nouvelle crèche au sein de notre secteur, en plein cœur de la cité des Balustres. D’une part parce que de jeunes enfants –dont certains sont porteurs de handicaps- y seront accueillis sous l’œil bienveillant d’un personnel formé et diplômé, d’autre part parce que ce projet est le résultat d’une démarche partagée qui a porté ses fruits.

Nous connaissons la situation concernant l’offre d’accueil des jeunes enfants dans notre secteur. Ce constat nous a d’ailleurs conduit à favoriser et à multiplier les partenariats avec les acteurs concernés afin de répondre à des parents qui ont grandement besoins de structures capables d’accueillir leurs enfants et de leur fournir des prestations de qualité.
Malheureusement, les mesures gouvernementales actuelles ne nous permettent pas d’être optimistes tant leur conséquences sont désastreuses pour certaines familles. Nous en sommes conscients et partageons avec beaucoup d’entre elles ces préoccupations. Le manque de structures d’accueil, le recours à l’accueil dans le privé faute de structures publiques et les menaces qui pèsent sur l’école maternelle constituent le tout premier obstacle à l’accès ou au maintien dans l’emploi pour beaucoup de parents. Je rappellerais que, pour chaque enfant dans une crèche, c’est la possibilité pour ses parents d’accéder à l’emploi car dans de nombreux cas, rester à la maison n’est clairement pas un choix.

Nous avons toujours placé l’Education au centre de nos priorités, car elle est et reste le pilier de notre République dans le triptyque Famille – Ecole – Société et donc l’accueil du jeune enfant constitue un véritable axe majeur pour nous. La famille, sous toutes ses formes, demeure le premier lieu d’apprentissage de la solidarité. Or, les politiques de solidarité doivent intervenir là où un déficit, une difficulté, un besoin se font sentir en matière de garde.

Il faut un engagement politique fort dans ce secteur, une politique d’aide généraliste, renforcée par des dispositions complémentaires prenant en compte les situations particulières des familles.
Par ailleurs, ces structures permettent de fournir des places aux jeunes diplômés de nos quartiers qui souhaitent travailler dans le secteur de la petite enfance mais qui faute de place occupent des emplois qui ne correspondent pas à leur choix.
Nos actions doivent s’adapter en permanence aux évolutions de notre société et la diversification des modes de garde doit être le corollaire aux besoins de plus en plus diversifiés des familles.
Nous devons travailler, avec détermination, également parce que l’Etat, ici comme dans d’autres domaines, à tendance à se désengager. Il me semble que l’évolution de l’enfant mérite mieux assurément que de passer après des impératifs d’économie budgétaire et des considérations idéologiques visant au démantèlement de l’école publique.

Mais à chaque moment suffit sa satisfaction, celle de voir aujourd’hui cette structure, agréable et conviviale, être inaugurée, mais aussi l’expression d’une ambition, celle de voir multiplier le nombre de ces structures de la Petite Enfance -puisqu’il s’agit de la 3ème inauguration de crèche depuis le début de l’année dans notre secteur- pour permettre à des parents d’élèves d’élever leurs enfants dans des conditions socioculturelles et économiques épanouies.


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Disparition de Fatima

Samedi, cela fera 3 ans que Saiah Fatima a disparu devant l’école primaire de Malpassé. Alors que l’enquête a été relancée ces derniers jours, moi et Garo Hovsépian tenons à apporter notre soutien à la famille de Fatima ainsi qu’à ses amis et à son fiancé, Meddy, qui font tout leur possible pour que l’enquête se poursuive et que l’on n’oublie pas Fatima .

Ce samedi 7 mai de 14h00 à 17h00, un rassemblement se tiendra sur le quai du Vieux-Port face à la sortie du métro. La famille et les amis de Fatima distribueront des appels à témoin afin de poursuivre les recherches et tenter d’en savoir un peu plus sur ce qui s’est passé ce mercredi 7 mai 2008 devant l’école de Malpassé.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site internet dédié à Fatima (http://www.fatima-asfd.fr/) ainsi que la page facebook.


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Luttons pour préserver les dispositifs d’aide aux élèves en difficulté

À la rentrée de septembre, 39 postes (sur 62) de Réseaux d’aide spécialisée aux élèves en difficultés (Rased) seront supprimés. Une mesure supplémentaire de la part du gouvernement qui poursuit son entreprise de destruction de l’école pour en faire un lieu d’exclusion.

Dans chaque classe des élèves en difficulté ne parviennent pas à suivre le rythme imposé par les programmes scolaires. Face à ce constat, le dispositif Rased a été mis en place en 1990 afin de proposer un encadrement spécifique pour que chaque élève puisse trouver sa place à l’école. Composé de maîtres spécialisés et formés ainsi que de psychologues scolaires, ces dispositifs constituaient jusqu’à présent un service public d’aide indispensable aux enfants.

Or depuis 2008, le gouvernement a décidé la liquidation totale de ces réseaux, laissant ainsi des élèves sur le bord de la route, incapables de trouver à l’école ou à la maison, le soutien nécessaire face à leur détresse.

Alors que N.Sarkozy souhaitait poursuivre la démocratisation de l’enseignement et élever le niveau général, son ministre de l’éducation annonçait la suppression de 9000 postes de Rased, remplacés par le dispositif  « d’aide personnalisé ».
Un dispositif incohérent puisque le travail fournit par les réseaux d’aides personnalisés est mené par des professeurs formés pour apporter des réponses à des difficultés pour lesquelles les enseignants généralistes sont justement démunis. La suppression des Rased marquerait ainsi un net recul puisque les aides spécialisées sont mises en places dès lors que le soutien classique ne fonctionne pas.

Ces élèves en difficulté n’ont pas besoin de plus d’école, ils ont besoins d’une personne capable de comprendre leurs problèmes et de leur apporter des solutions personnalisées à l’école et dans leur vie.

Avec la fin de ce dispositif, combien d’élèves seront livrés à eux même ?

Combien de parents et d’enseignants dans l’incapacité de pouvoir aider ces enfants ?

Garo Hovsépian et moi-même renouvelons notre engagement et notre soutien auprès des parents et des enseignants pour préserver les Rased et l’ensemble des dispositifs d’aide aux enfants.