Le blog de Sylvie Andrieux

Députée des Bouches-du-Rhône


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Visite de Christiane Taubira aux Chutes-Lavie à la plateforme de Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) dans le 4ème arrondissement de Marseille

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Hier, Mardi 8 janvier, notre Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Christiane Taubira, s’est rendu à Marseille, à la plateforme de la Protection Judiciaire de la Jeunesse située aux Chutes-Lavie près des Chartreux, pour nous annoncer la politique pénitentiaire et judiciaire qu’elle mettra en place.

Christiane Taubira nous a fait l’honneur d’un passage express et a débuté celui-ci par le passage à la PJJ, un vaste domaine coupé de la ville qui regroupe 72 jeunes de 13 à 18 ans en apprentissage de tout et 360 autres jeunes sous mandat judiciaire pour une remobilisation générale.

Au vue des chiffres alarmants sur la délinquance des jeunes dans le département (80 des 730 mineurs incarcérés en France le sont dans les Bouches-du-Rhône), Christiane Taubira a pris donc la décision de « faire de 2013 une année prioritaire pour la jeunesse ». Elle précise également que  « 205 éducateurs et psychologues seront recrutés pour garantir une prise en charge dans les cinq jours d’un mineur. »

 

 


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Une mairie par arrondissement à Marseille : je suis pour.

Les mairies de secteur datent de la loi dite PML du 31 décembre 1982 relative à l’organisation administrative de Paris, Marseille et Lyon. Elles sont devenues des outils indispensables à la démocratie de proximité. Nos concitoyens se les sont appropriées et consultent leur maire de secteur pour toutes questions relatives à leur quotidien même si celui-ci n’en est pas le décideur.

Je suis favorable à la transformation de ces mairies de secteur en mairies d’arrondissement afin que nos concitoyens accèdent encore plus facilement à leur maire  et à ses adjoints. Certains secteurs municipaux sur Marseille sont de véritables villes dans la ville et ne favorisent cette proximité tant réclamée par les Marseillais.

Une ville comme Marseille compte suffisamment d’équipements municipaux pour que la création de mairies d’arrondissement en lieu en place des mairies de secteur ne pèse pas dans les finances publiques. Je rappellerai d’ailleurs que le budget de fonctionnement de la ville de Marseille  est de 1 188 Millions d’euros  et que celui de l’ensemble des 8 mairies de secteur s’élève à  12,541 Millions d’euros soit 1,05 % du budget de la ville. De même, le budget d’investissement de la ville Marseille est de 718 millions d’euros  et celui des 8 mairies de secteur s’élève à 1,717 million d’euros soit 0,23 % du budget de la ville. Le personnel des mairies de secteur existant pourrait être réparti au prorata de la population des arrondissements le composant.

Je souhaite également que les maires d’arrondissement disposent de vrais pouvoirs de gestion en matière d’écoles, de crèches, d’équipements sportifs ou de nettoiement. C’est en ce sens que je m’y emploierai en tant que parlementaire lors des futurs débats à l’Assemblée Nationale.


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Plan espoir banlieue : comment résoudre le problème de gouvernance ?

Monsieur le Président,

Mes chers collègues,

Le 8 février 2008, le Président de la République prononçait un discours d’une grande ambition, intitulé « Une nouvelle politique pour les banlieues ».

Affirmant sa volonté de « réinventer la ville », il annonçait alors parmi de nombreuses décisions d’envergure, plusieurs mesures concernant directement la gouvernance de la politique de la ville, impliquant entre autres les ministres responsables de politiques touchant la vie des habitants des quartiers et créant un lieu de décision et de suivi des résultats : le Comité interministériels des villes.

Force est de constater que les actes n’ont pas suivi les bonnes intentions. Face à la complexité de mise en place de ce plan pour les ministères concernés, la différence entre les crédits initialement envisagés et ceux réalisés, l’absence d’un pilotage interministériel, la question de la gouvernance de la politique de la ville s’est très vite posée.

Toutes les études, tous les rapports, et les faits tous simplement, convergent vers un même constat, la gouvernance est rénovée mais les outils sont défaillants.

L’absence totale d’un suivi centralisé et transparent du Plan espoir banlieue aboutit aujourd’hui à l’échec de cette politique.

Pourtant, dès 2007, la Cour des Comptes préconisait quelques mesures simples comme le  recentrage de la DIV sur une fonction de tutelle et de pilotage et l’ACSE sur des missions d’opérateur et de gestion en lui transférant définitivement l’ensemble des crédits d’intervention ou encore la simplification des choix contractuels de la politique de la ville entre contrats intercommunaux et contrats communaux.

Face à ce constat, pouvez-vous nous dire ce que le Gouvernement entend faire pour résoudre le problème de la gouvernance de la politique de la ville?