Le blog de Sylvie Andrieux

Députée des Bouches-du-Rhône


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Vincent Peillon et les vacances d’été

PeillonJ’ai entendu hier matin sur France Inter la chronique de Thomas Legrand qui revenait sur les conditions qui ont amené Vincent Peillon a s’exprimer sur la question des vacances d’été, dimanche dernier, et la manière dont sa déclaration a été tronquée et diffusée.

Un cas d’école qui illustre la difficulté que rencontrent les politiques quand ils sont sous la pression des questions des journalistes, et l’emballement médiatique motivé par la « chasse au scoop » et la recherche de la polémique.

En pleine polémique sur les rythmes scolaires dans le primaire, l’annonce du ministre de raccourcir les vacances d’été a déchaîné les passions, et mis Vincent Peillon dans une situation difficile : François Fillon s’est empressé de dénoncer le soir même à la télévision l’«improvisation» du gouvernement sur un sujet qui mérite de la «concertation».

Vincent Peillon, qui était invité sur BFMTV, répondais aux questions des journalistes sur les rythmes scolaires, en précisant qu’il commence par réformer les rythmes scolaires dans le primaire, et que le collège, le lycée et la révision de l’année scolaire ne viendraient que plus tard, quand cette « première marche »du primaire serait construite.

En se basant sur son livre « Refondons l’ecole », la journaliste aborde alors la question des 6 semaines de congé estival qui y est évoquée. Peillon estime que ce serait une bonne chose tout en expliquant que cette réforme serait très difficile à mettre en place, notamment en raison des examens de fin d’année et qu’elle n’est pas envisageable avant 2015 au plus tôt.

Encore une fois, on lui repose la question : « Répétez-moi ce que vous dites dans le livre : quel est le bon rythme de l’année scolaire ? » Vincent Peillon explique encore : « en alternance, 7 semaines de cours et 2 semaines de vacances, et nous devons être capable de mettre en place six semaines de vacances en deux zones l’été ».

La chaîne de télévision fait alors défiler la phrase sur les vacances d’été retranscrite en bas de l’écran pendant toute l’émission.
Alors que l’émission n’est pas terminée, l’AFP écrit une dépêche « Urgent » à 18h47 : « Peillon préconise six semaines de vacances d’été avec deux zones ».  BFMTV met en ligne 15 minutes plus tard une vidéo de 13 secondes reprenant ces propos, en coupant les nuances du ministre. Cette petite vidéo est reprise par de nombreux sites d’information quelques minutes plus tard.

Voilà la polémique artificielle lancée. Pourtant, ce n’était pas l’intention de Vincent Peillon de faire une « annonce » fracassante, alors que cette idée n’était ni nouvelle, ni urgente, qu’elle était inscrite à l’agenda de la refondation de l’école et qu’il l’avait évoqué avec les syndicats dans plusieurs concertations ces derniers mois. Tout le monde savait que la question devrait être étudiée dans les années qui viennent.

Mais l’emballement médiatique en a fait le sujet du jour, et les médias, consciemment ou non (je m’interroge), ont créés de toutes pièces une polémique qui n’a pas lieu d’être. En effet, Vincent Peillon avait déjà évoqué ce sujet des vacances estivales raccourcies sur 2 zones au micro de Jean-Jacques Bourdin le 5 septembre, sans provoquer la moindre réaction de l’AFP, ou d’aucun médias, ni de l’opposition, du reste.
L’opposition, cette semaine,  s’est  par contre saisie de cette question, ouvrant un véritable front politique pour essayer de déstabiliser le ministre de l’Education Nationale…

C’est bien mal connaître Vincent Peillon : cette idée est un aboutissement logique de sa vaste réforme, et si les différentes concertations sont positives, il n’y aurait aucune raison de ne pas l’appliquer. La principale organisation de parents d’élèves, la FCPE, y est déjà favorable, tout comme les professionnels du tourisme. Quoi qu’il en soit, n’en déplaise aux journalistes et à l’opposition, cette question n’est pas encore d’actualité.


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Assassinat cité des Oliviers

la cité des Oliviers a été le théâtre d’un réglement de compte mortel cet après-midi. Un drame peut-être lié au trafic de stupéfiant, si on se réfère à la personnalité de la victime, un jeune homme d’une vingtaine d’années qui venait de sortir de prison, en aménagement de peine, et qui était déjà connu comme trafiquant de drogue. J’en ai été informée par le maire de secteur, Garo Hovsépian, alors que j’étais à l’Assemblée Nationale.

J’ai exprimé mon désarroi au ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, puisqu’il semble que les nouveaux moyens mis en place à Marseille s’avèrent toujours impuissants a stopper cette inflation de crimes sanglants que nous subissons depuis un an. Le ministre m’a assuré de son soutien et que Marseille était toujours au centre de ses préoccupations. Il est vrai que depuis le début de l’année les forces de police ont accru leur pression et ont réussi à démanteler des réseaux de trafiquants.

Ce travail de lutte quotidienne contre la délinquance doit être fait en profondeur, et c’est une action de longue haleine, qui est menée sur plusieurs fronts. Je suis convaincue que ce combat contre le crime ne se résume pas à augmenter toujours plus les effectifs policiers mais concerne aussi l’implication de tous nos concitoyens.

Avec Garo Hovsépian nous étudions toutes les initiatives et les solutions dans ce sens.


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Hommage à Stéphane Hessel

ImageC’est avec beaucoup d’émotion que j’ai appris le décès de Stéphane Hessel. Au terme d’une vie exceptionnelle consacrée à la défense de la dignité humaine, toute la gauche est endeuillée.

Un des derniers grands résistants vient de disparaître, et c’est une page d’histoire qui se tourne. Toujours du côté des peuples opprimés, quitte à déplaire à un certain conformisme communautariste ou politique, ce vieux monsieur avait gardé, au fond du cœur et de l’esprit, la flamme qui brille d’ordinaire dans la jeunesse, teintée parfois de ces idées qui ressemblent à des utopies, mais qui sont celles qui font changer les sociétés.

J’avais été particulièrement sensible, dans son livret « Indignez-vous », a ses arguments en faveur de la défense de notre système social. Quand le Conseil National de la Résistance (dont il faisait partie) a décidé de mettre en place la Sécurité sociale, dans l’immédiate après guerre, la France était en ruine et l’alimentation rationnée…

Et pourtant cette idée utopique a été mise en place, portée par des idéaux qui ont façonné notre pays. Hessel nous expliquait qu’aujourd’hui, alors que la production et la richesse de la France n’ont jamais été aussi importantes, les défenseurs de la droite libérale veulent remettre en cause ces acquis et ces idéaux.

Denis Kessler, ex-président du Medef, le disait très franchement en octobre 2007. Selon lui, il fallait « défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance » et donc le modèle social français créé sur un « compromis entre gaullistes et communistes ».

C’est bien contre cette remise en cause des avancées du CNR que Stéphane Hessel nous appelait à nous indigner.  Nous ne devrons jamais oublier Stéphane Hessel et ses mises en garde. Notre dignité est dans cette indignation, face à ceux qui proclament qu’il n’y a pas d’alternative au démantèlement de notre modèle social.


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Déjeuner avec la délégation Zones Franches Urbaines au Pharo le 22 février

Vendredi dernier j’ai participé au déjeuné avec la Délégation Z.F.U (Zones Franches Urbaines) au sein du siège de Marseille Provence Métropole.

 

A Marseille, une zone franche a été implantée dans les quartiers nord dans le 14eme arrondissement de la ville. C’est tout naturellement qu’accompagnée de Garo Hovsépian, Maire de Secteur, Jean-Claude Gaudin, Sénateur-Maire de Marseille, Eugène Caselli, président de la communauté urbaine de Marseille Provence Métropole, André Bendano, Président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer, Adjointe au Maire de Marseille, Henri Jibrayel, Député à ma 7ème circonscription de Marseille et avec la délégation nous avons visité les entreprises installées sur ce territoire, une visite pour faire le point sur ce dispositif.

 

Les ZFU ou Zones Franches Urbaines sont des territoires délimités par la loi où les entreprises bénéficient d’avantages fiscaux. En contrepartie elles doivent favoriser l’emploi dans les quartiers où le taux de chômage est très élevé.

À Marseille 13 900 emplois et 4 500 entreprises ont été créées depuis 1997 dans les deux zones des quartiers Nord.


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Maintenir le cap !

Les chiffres publiés par l’INSEE jeudi 14 février 2013 viennent confirmer que « la croissance en France, en Europe et dans le monde est plus faible que prévu » a annoncé le Premier Ministre la semaine dernière.
Ce contexte économique difficile n’épargne aucun pays européen, et en Allemagne, la baisse du PIB est encore plus importante (-0,6 %, soit deux fois plus qu’en France). Ce n’est donc pas le programme socialiste qui est responsable de ce funeste résultat.
Nous devons donc maintenir le cap de nos réformes structurelles, pour amorcer une stratégie de redressement faite de sérieux budgétaire et de politique de croissance, tout en étant animée par une exigence de justice sociale.

Jean-Marc Ayrault s’est entretenu avec les parlementaires de sa majorité ce matin : j’ai donc écouté avec attention son point de vue sur cette situation économique difficile.  Le premier ministre nous a demandé de tenir bon dans notre détermination. Le changement que nous construisons est nécessaire pour rompre avec une politique dont nous payons aujourd’hui les insuffisances. Sur les cinq dernières années, de 2007 à 2012, notre PIB s’est en effet contracté en perdant 1 milliard €.

Cependant, la politique économique et budgétaire du gouvernement n’a pas pour objectif d’ajouter de l’austérité aux difficultés économiques. Le président de la République vient d’ailleurs de souligner à Athènes qu’il refusait la politique européenne du tout austérité : « Je refuse une Europe qui condamnerait les pays à une austérité sans fin », a-t-il déclaré à un quotidien grec. François Hollande plaide ouvertement pour un soutien à la croissance, le seul moyen de relever les économies d’Europe.
L’austérité drastique qu’on subit les Grecs n’a eu pour effet que de faire plonger leur PIB.

Concrètement, les dépenses de l’Etat doivent soutenir notre industrie, et aujourd’hui j’apprends que L’UGAP, la centrale d’achat de la fonction publique, a annoncé l’attribution d’une commande de 2.100 voitures électriques à Renault et de 500 véhicules à Mia Electric (une entreprise innovante adepte du « made in France ») sur une période de trois ans. Un exemple parmi d’autres des centaines d’actions en faveur de la croissance et de nos entreprises.
L’Etat continuera à investir, d’une façon raisonnée et pour soutenir notre économie. L’équilibre budgétaire viendra en son temps, selon nos possibilités, mais le premier ministre a maintenu son objectif d’équilibre pour 2017.

Les préfets de Région collaborent aussi à cette action en faveur de la compétitivité et de la croissance, seul moyen d’assainir nos comptes publics, sur tout le territoire national, en répertoriant les micro-projets  innovants. Le ministère du Redressement productif a aussi mis en place un réseau de commissaires au redressement productif, nommés dans chaque région, qui interviennent auprès des entreprises en difficulté pour aider à une solution viable. Le gouvernement met ainsi en place des systèmes de financements performants et de proximité pour les petites entreprises qui souffrent de multiple contraintes du recul des crédits bancaires de trésorerie : la Banque Publique d’Investissement, la mise en place d’une nouvelle garantie publique pour apporter plus de 500 millions d’€ de trésorerie aux PME, l’engagement d’une mobilisation durable des financements nécessaires aux entreprises (prêts, fonds propres, etc.)…

Le redressement de notre pays que nous défendons dans l’hémicycle se concrétise ainsi à tous les niveaux. Nous intervenons pour soutenir l’effort de Vincent Peillon dans sa réforme de notre système éducatif,  qui est le fondement sur lequel se construit notre futur, nos futurs travailleurs, nos compétences de demain. Nous soutenons les réformes fiscales qui mettent en place un monde plus juste. Nous soutenons nos entreprises, qui produisent une richesse dont nous profitons tous. Nous préserverons notre modèle social, fait de solidarité et de justice.

Ce cap que nous nous sommes fixé, nous le tiendrons, malgré les difficultés.


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En piste pour les municipales

Un article dans La Provence s’intéresse à notre action en prévision des municipales :

Avec Garo Hovsépian, la députée PS riposte à une droite déjà en piste pour les municipales de 2014

Cash, Sylvie Andrieux. Sans détour. « Cela paraîtra peut-être prétentieux, mais si je m’étais lancée dans les primaires à Marseille, ce n’aurait pas été pour exister, mais pour gagner. » Dès qu’on parle politique, le mode « guerrière » tourne à plein chez la députée socialiste des quartiers Nord. « Je ne désespère pas que la fédération et les candidats réfléchissent ensemble à un vrai programme. J’y participerai. Même si les esprits s’échauffent, les primaires sont le seul moyen d’apaiser et développer les idées. Il n’y a pas d’homme ou de femme providentiel. Notre responsabilité sera collective. Si on n’est pas ensemble, on perdra aux municipales et c’est tout une génération qui devra laisser sa place. »

À ses côtés, Garo Hovsépian, maire des 13e-14e et député suppléant, acquiesce, refuse les « questions d’amour propre. » Alors que l’UMP Richard Miron et le FN Stéphane Ravier, principaux adversaires de la gauche, se sont déjà positionnés pour les municipales dans ce secteur, ce qui n’est le cas nulle part ailleurs à Marseille, le duo fourbit ses armes. On sait très bien que « la droite espère profiter d’une période instable », note Garo Hovsépian.

A suivre sur La Provence : http://www.laprovence.com/article/actualites/marseille-sylvie-andrieux-en-mode-guerriere-dans-les-13e-14e


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Journée « Agissons pour l’emploi » du mardi 12 février

Le mardi 12 février 2012, la mairie des 13e et 14e arrondissements a accueilli une des quatre journées nationales de job-dating organisées par la fondation ManpowerGroup en partenariat avec le Pôle Emploi.100_3783Cette manifestation a rencontré un véritable succès avec la présence d’une centaine d’entreprises dont Eurocopter, UNICIL, des entreprises de téléphonie, de restauration, 800 candidats inscrits (après une première sélection) et près de 500 offres d’emploi à pourvoir.

Les entretiens employeur-candidat se sont déroulés tout au long de la journée dans les salles de la mairie de secteur et en fin de matinée, Monsieur Garo Hovsépian, accompagné de son Adjointe au Développement Économique, à l’Emploi et à la  Formation Professionnelle, Haouaria Hadj-Chikh et de l’Adjoint de Quartier Jean Marie Barsotti, a visité les stands avec le préfet de région, Monsieur Hugues Parant, et le président de ManpowerGroupe France Alain Roumilhac.

Cette opération dédiée à l’emploi s’est achevée par un colloque au Mémorial de La Marseillaise introduit par Garo Hovsépian  et Alain  Roumilhac pour une soirée de réflexion autour du thème « Les PME innovantes : l’avenir de l’emploi en région Provence-Alpes-Côte d’Azur ? ».

« Agissons pour l’emploi »


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Les enjeux de la loi bancaire

La crise financière de 2008 nous a fait comprendre que le secteur bancaire devait être au service de l’économie, et non l’inverse. C’est ce que le candidat Hollande avait expliqué au Bourget, en annonçant son septième engagement. La loi que nous étudions en ce moment à l’Assemblée Nationale doit créer de nouvelles obligations pour les banques tout en protégeant les citoyens. La commission des Finances de l’Assemblée nationale a permis des avancées réelles en renforçant par de nouveaux dispositifs la capacité de la puissance publique à mieux cantonner les activités spéculatives dans des filiales.

Désintoxiquer les banques

L’ambition affichée est de dissocier les activités de marché purement spéculatives, que la banque mène pour son propre compte, des activités bancaires utiles au financement de l’économie réelle (dépôt, crédit aux ménages et aux entreprises). A la coupure brutale en deux qui aurait exposé nos banques au rachat de groupes étrangers, le Gouvernement a préféré la voie plus pragmatique de « la filialisation ». En terme de protection, le résultat est le même car il sera impossible à la maison mère de renflouer sa filiale en cas de problème.
En cas de difficultés, ce sont les actionnaires et les créanciers, et non les contribuables, qui devront assumer leurs pertes. Pour cela, nous mettons en place un dispositif inédit dans le monde bancaire en établissant un contrôle public sur les opérations spéculatives.
Les pratiques les plus dangereuses (et sans retombées sur l’économie réelle) seront désormais prohibées. C’est le cas du trading à haute fréquence ou de la spéculation sur les matières premières agricoles qui a contribué à l’inflation des prix alimentaires. Il sera également interdit à une banque d’être actionnaire d’un hedge fund (fond spéculatif).
Enfin, à l’initiative des députés socialistes et EELV, une action résolue est engagée contre les paradis fiscaux. Les banques ne pourront plus dissimuler les placements qu’elles y font.

Protéger les consommateurs

Les dépôts des épargnants ne pourront plus être utilisés pour permettre à une banque de payer ses frasques. Les actionnaires et les créanciers en porteront seuls la charge. Autre avantage pour les épargnants : le fond de garantie des dépôts, financé par les banques elles-mêmes, sera très fortement augmenté.
Les commissions d’intervention seront plafonnées afin de casser la « spirale du découvert  » (les agios creusant le montant du découvert).
Prévue à l’origine pour les plus démunis, cette disposition a été élargie par un amendement des députés socialistes à tous les clients des banques. Un gain non négligeable de pouvoir d’achat, notamment pour les classes populaires qui ont le plus de mal à boucler les fins de mois.
Le projet de loi élargit les droits du consommateur en matière d’accès aux services bancaires.
Les établissements de crédit devront justifier leur refus de l’ouverture d’un compte devant la banque de France. Enfin les procédures de surendettement seront améliorées. Leur simplification ouvrira la possibilité de geler les intérêts de crédits dès que le dossier est déclaré recevable.

Des voix peuvent se faire entendre pour demander encore plus de réglementation, plus de contraintes à l’encontre des banques et du système financier. C’est oublier l’histoire de nos banques qui sont celles qui ont poussé le plus loin l’imbrication entre activités de dépôt et activités de marché. Une coupure brutale aurait désorganisé tout le système du crédit déjà durement affecté par les effets de la crise.
Le Gouvernement a préféré une voie graduelle : installer un cadre qui oblige les banques à réformer leurs structures et leurs pratiques sans fragiliser leur situation face à la concurrence ni assécher l’alimentation du crédit. Première nation européenne à  instaurer cette régulation de la finance, la France n’est pas isolée et son exemple commence à faire école :  l’Allemagne confectionne un projet similaire au sien et la Commission européenne avance des propositions qui vont dans le même sens…


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Le message de Benoît XVI

C’est avec étonnement que j’ai appris hier la démission du pape, comme tous les catholiques. Depuis des siècles, l’Eglise n’avait pas connu cette situation. Alors qu’on pouvait imaginer Benoît XVI comme un esprit conservateur, il vient de démontrer un anticonformisme et une continuité de l’esprit de réforme qui guidait son prédécesseur.
Le Souverain Pontife donne aussi une leçon de gouvernance à tous les chefs d’Etat et responsables politiques : passé un certain âge, il est honorable de se retirer.

Certainement, la fin de règne douloureuse de Jean-Paul II aura guidé sa décision, et je tiens à rendre hommage au guide spirituel des chrétiens catholiques, qui a su donner des signes forts en faveur de la paix. En septembre, à Beyrouth, il avait lancé un appel sans précédent pour une nouvelle coopération islamo-chrétienne destinée au Moyen-Orient :  « Il est temps que musulmans et chrétiens s’unissent pour mettre fin à la violence et aux guerres », tout en appelant à la paix en Syrie.

J’avais été touchée par cette phrase qu’il avait alors prononcé : « La chrétienté et l’islam habitent le même espace depuis des siècles. Il n’est pas rare de voir dans la même famille les deux religions. Si dans une même famille cela est possible, pourquoi cela ne le serait-il pas au niveau de l’ensemble de la société ? »

Je partage avec le pape cette vision d’une société plurielle apaisée et j’espère que son successeur continuera ce travail de rénovation d’une église qui doit s’adapter à l’évolution de nos sociétés modernes.


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Visite du chantier d’insertion « La Banaste de Marianne »

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C’est avec un grand honneur que j’ai visité vendredi 8 février aux côtés de la ministre Marie-Arlette Carlotti, le chantier d’insertion « La Banaste de Marianne », box de l’Association Nationale de Développement de l’Economie Solidaire (ANDES), sur le Marché d’Intérêt National au Arnavaux dans le 14ème arrondissement.

 

« La Banaste de Marianne » créée en novembre 2010 a pour but de valoriser les fruits et légumes invendus sur le  M.I.N. des Arnavaux à Marseille afin de les redistribuer dans le circuit de l’aide alimentaire, tout en favorisant l’insertion professionnelle des salariés du chantier.

 

Plusieurs activités à leur actif :

– Tri des palettes de fruits et légumes non commercialisables mais encore consommables,
– Préparation de commandes,

– Livraison des commandes aux épiceries solidaires du réseau A.N.D.E.S ainsi qu’à l’ensemble des structures d’aide alimentaire en PACA.

 

« La Banaste de Marianne » a permis en 2011, de distribuer 178 tonnes de fruits et légumes dans la région PACA. Environ 19% des fruits et légumes récupérés ont été valorisés et livrés. Le chantier d’insertion approvisionne 32 points de livraison du circuit d’aide alimentaire français en produits frais.

 

Pour regarder la vidéo de l’inauguration de « la Banaste de Marianne » par Marie-Arlette Carlotti, retrouvez là en cliquant ici


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La Mairie des 13/14ème arrondissements agit pour l’emploi

Pendant ces moments de crise, il est important d’encourager l’opération de recrutement « Agissons pour l’Emploi » organisée par la Fondation Manpower et Pôle Emploi dans votre Mairie de secteur.

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Nous sommes très heureux d’accueillir ce projet de job dating, mardi 12 février, à la Bastide Saint-Joseph, 72, rue Paul Coxe dans le 14ème arrondissement.

Veuillez noter que si vous souhaitez participer, vous devez vous connecter au site spécialement créée pour l’opération et postuler aux offres d’emploi variées :

www.agissonspourlemploi.fr

Sur place vous pourrez retrouver des points d’informations individuelles et collectives mis à votre disposition pour les candidats qui souhaiteraient être conseillés.

Une soirée de clôture est également organisée et sera sur le thème : « Les PME innovantes : l’avenir de l’emploi en région Provence-Alpes-Côte d’Azur ? »

Monsieur Garo Hovsépian, Maire de secteur, et Alain Roumilhac, Président de ManpowerGroup France, introduiront ce débat qui se déroulera de 19h à 20h30 au Mémorial de la Marseillaise, 23, rue Thubaneau dans le 1er arrondissement.

Nous auront l’honneur de nous retrouver en présence de : Pierre Allary, Président de la CGPME 13, Philippe Bel, Directeur Régional de Pôle emploi PACA, Sabine Bernasconi, Conseillère génerale, Présidente du PLIE MPM Centre et de l’Union Régionale des PLIE PACA, Stéphan Brousse, PDG de Brousse Vergez, conseiller spécial de Laurence Parisot pour les TPE/PME, Président du Medef PACA et Christian Rey, Directeur de la pépinière Marseille Innovation.

Petit rappel pour ceux qui ne connaissent pas ce qu’est un job dating et qui seraient intéressés :

Moins formelle qu’un entretien classique, cette méthode permet de mettre en relation directe des demandeurs d’emploi et des entreprises. Le dialogue en face-à-face, plus naturel, permet de mieux connaître votre personnalité, vos aptitudes, votre motivation ainsi que votre volonté d’engagement.
Sur place, des consultants ManpowerGroup et des conseillers Pôle emploi animeront des sessions de “speed conseils” : des réunions d’informations collectives de 10 à 15 minutes sur les règles fondamentales d’un entretien de recrutement et plus particulièrement d’un job-dating.


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« Livre noir » des équipements sportifs

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Nous avons présenté hier soir avec Garo Hovsépian, en conférence publique à Saint Joseph, le « Livre noir des équipements sportifs des 13e et 14e arrondissements. Henri Jibrayel était avec nous, en tant que conseiller général délégué aux sports, Bernard Morel (conseiller régional), Dominique Abadie du Comité départemental olympique et sportif ainsi que les adjoints de la mairie de secteur.

Nous avons sorti le carton rouge pour épingler la gestion désastreuse de Richard Miron, l’adjoint UMP aux sports de la Ville.  Un exemple ? Dans le 13-14, « il y a 152 équipements décentralisés dont 34 boulodromes et pour en assurer l’entretien, la gestion, la propreté, nous recevons 300 euros par an », a expliqué le maire de secteur.

C’est en réalité tous les équipements sportifs des quartiers nord qui se dégradent : sur les 5 piscines du secteur, sous la responsabilité de la mairie centrale, seule Busserine restera en activité pour les scolaires.
Je pourrais dire la même chose pour les gymnases, dont la charpente s’effondre  comme à Rose Val Plan, pour les stades, etc.

sports 13-14
La Ville de Marseille renvoie la responsabilité du mauvais état des équipements aux mairies de secteur, mais c’est elle qui leur a transféré les bâtiments sans les moyens humains pour en assurer le gardiennage et la maintenance. Depuis 2008, le montant des gros travaux sur les équipements de proximité est en baisse constante (-40 % en 4 ans).

Dépenser 267 millions d’euros pour le stade Vélodrome est une bonne chose pour Marseille, à condition que cela ne soit pas au détriment des équipements utiles aux jeunes Marseillais.
Je m’interroge encore sur le sens des priorités qui animent la Mairie Centrale. Comme je l’ai souvent exprimé au sujet de la sécurité, il y a des problèmes où nous devons dépasser les clivages politiques pour construire l’avenir du sport à Marseille et pour les Marseillais.

A télécharger :

Livre noir 13_14


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PACQUAM la solidarité au service de l’éducation

galette-pacquam

J’ai eu le plaisir d’assister le 31 janvier à la galette des rois organisée au CFA Corot par l’association Pacquam.
Cette association que je soutiens avec ma collègue Nadia Brya, directrice de l’association et conseillère municipale à l’éducation, est un exemple dans le monde éducatif.

(…) Suite sur mon site officiel : http://www.sylvie-andrieux.fr/


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Le président de la République au Mali

Tombouctou

François Hollande est en ce moment au Mali, après une guerre-éclair qui a refoulé les extrémistes et libéré le Mali de la menace fondamentaliste.
A Tombouctou on ne coupe plus la main des voleurs et la population fait un bon accueil à nos troupes libératrices et au président Français.

Mais la menace terroriste est toujours présente, et si la France a remporté une bataille, le danger existe toujours, plus au nord dans le désert. L’action de la France a apporté l’aide et la réactivité qui manquaient aux militaires Maliens pour éviter une défaite. Le Mali est un pays structurellement fragile, en pleine crise politique. Passer le relai aux militaires Africains de la mission internationale de soutien au Mali (Misma) est plus que jamais une nécessité, maintenant.

La joie de la population libérée des obscurantistes religieux nous montre qu’un islam tolérant existe et qu’il est la première victime des extrémistes. Ces fondamentalistes ne sont que des chefs de bande preneurs d’otages, des trafiquants de drogue et des assassins. Leur revendication religieuse n’est qu’un faux nez qui masque leurs activités criminelles.
Cette situation n’est pas si éloignée de celle que nous vivons en France, où notre jeunesse se laisse parfois abuser par des terroristes sous prétexte d’une religion qu’ils ont su détourner a leur profit. L’affaire Merah en est le symbole le plus tragique.

Aider le Mali à lutter contre les « narco-terroristes » du désert Malien est une obligation pour la France, à plus d’un titre. Pour que le Mali retrouve une stabilité politique, il fallait l’aider a retrouver le contrôle de son territoire, au sud comme au nord. Pour lutter contre les trafics en tout genre, drogues, armes, qui inondent notre pays, il fallait contrôler les étendues du nord-Mali devenu une plaque tournante majeure de ces trafics. Pour lutter contre l’extrémisme terroriste, il fallait stopper nette l’agression des islamistes et éviter que le Sahel ne devienne leur sanctuaire. Enfin, cette région du monde est d’un intérêt économique certain pour notre pays, et notre intervention préserve notre influence en Afrique sub-saharienne.

La vitesse de réaction de la France a été déterminante, et François Hollande a montré qu’il savait prendre des décisions rapides et efficaces. Notre pays a affirmé sa souveraineté et sa capacité d’action au niveau international. La suite des opérations sera difficile, mais la première phase de notre intervention est un succès.