François Hollande, le président de la République que nous soutenons, s’est expliqué hier soir devant les Français.
Il a réaffirmé sa volonté de maintenir le cap qu’il s’était fixé. Rien ne serait en effet plus néfaste pour notre pays que de ne pas agir dans la continuité d’une impulsion qu’il a lancée il y a 10 mois.
Les mesures fortes et courageuses engagées pour le redressement de notre pays n’ont pas encore porté leurs fruits, c’est en effet un travail de longue haleine pour réparer les dégâts causés par 10 ans de politique libérale. Le président nous a détaillé la « boîte à outil » du gouvernement pour réaliser cette politique de changement.
Mais les Français n’attendaient-ils pas plus de cette intervention que cette affirmation de continuité dans le changement ? Sans doute a-t-il laissé passer l’occasion de rassurer ses électeurs par de nouvelles mesures concrètes pour améliorer maintenant leur quotidien, qui se dégrade de jour en jour. Taxer les privilégiés n’a de sens que s’il y a une redristribution vers les moins favorisés.
Le président a peut-être aussi oublié les parlementaires qui sont confrontés chaque jour aux difficultés croissantes de leurs électeurs, et je le constatais encore hier, en les recevant à ma permanence de Ste Marthe.
Les députés socialistes se mobilisent chaque jour pour résoudre les difficultés… et nous sommes nombreux a vouloir mieux répondre aux besoins de nos administrés. Nous soutenons cette direction que notre président nous montre : elle est juste, mais sur le terrain, les Français souffrent toujours et se désespèrent.
Réaffirmons nos valeurs socialistes, M. le président de la République, œuvrons ensemble pour apporter maintenant à nos concitoyens des mesures immédiates pour les soulager.
C’est ce que ferons les parlementaires socialistes dans l’hémicycle, autant que nous le pourrons.