Nous avons présenté hier soir avec Garo Hovsépian, en conférence publique à Saint Joseph, le « Livre noir des équipements sportifs des 13e et 14e arrondissements. Henri Jibrayel était avec nous, en tant que conseiller général délégué aux sports, Bernard Morel (conseiller régional), Dominique Abadie du Comité départemental olympique et sportif ainsi que les adjoints de la mairie de secteur.
Nous avons sorti le carton rouge pour épingler la gestion désastreuse de Richard Miron, l’adjoint UMP aux sports de la Ville. Un exemple ? Dans le 13-14, « il y a 152 équipements décentralisés dont 34 boulodromes et pour en assurer l’entretien, la gestion, la propreté, nous recevons 300 euros par an », a expliqué le maire de secteur.
C’est en réalité tous les équipements sportifs des quartiers nord qui se dégradent : sur les 5 piscines du secteur, sous la responsabilité de la mairie centrale, seule Busserine restera en activité pour les scolaires.
Je pourrais dire la même chose pour les gymnases, dont la charpente s’effondre comme à Rose Val Plan, pour les stades, etc.
La Ville de Marseille renvoie la responsabilité du mauvais état des équipements aux mairies de secteur, mais c’est elle qui leur a transféré les bâtiments sans les moyens humains pour en assurer le gardiennage et la maintenance. Depuis 2008, le montant des gros travaux sur les équipements de proximité est en baisse constante (-40 % en 4 ans).
Dépenser 267 millions d’euros pour le stade Vélodrome est une bonne chose pour Marseille, à condition que cela ne soit pas au détriment des équipements utiles aux jeunes Marseillais.
Je m’interroge encore sur le sens des priorités qui animent la Mairie Centrale. Comme je l’ai souvent exprimé au sujet de la sécurité, il y a des problèmes où nous devons dépasser les clivages politiques pour construire l’avenir du sport à Marseille et pour les Marseillais.
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