Le blog de Sylvie Andrieux

Députée des Bouches-du-Rhône


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Inauguration de la Maison régionale de Santé du Vallon de Malpassé

Maison Régionale Santé Malpassé

Nous avons inauguré mardi 30 avril, avec Garo Hovsépian, maire du secteur, la première Maison régionale de la Santé en milieu urbain dans les quartiers nord de Marseille, en présence d’Anne-Marie Hautant, Vice-présidente déléguée à la Santé et à l’Alimentation, de Ladislas Polski, Conseiller régional délégué au développement économique des entreprises et aux maisons régionales de la santé et de Paul Castel, directeur de l’Agence Régionale de santé.

Initialement destinées aux territoires ruraux, ces Maisons régionales de santé (MRS) sont désormais également créées dans des zones urbaines présentant de réelles inégalités sociales d’accès aux soins. Si la ville de Marseille ne souffre pas, globalement, d’un déficit de médecins spécialistes, leur répartition entre le sud, le centre et le nord était très inégale.

Ces MRS consistent à développer l’accès de tous aux services de santé et notamment en direction des jeunes, des personnes les plus fragilisées sur des territoires considérés comme prioritaires. Elles se situent au croisement des enjeux d’aménagement des territoires et de santé publique et contribuent à l’égalité d’accès à des soins de qualité sur l’ensemble du territoire régional.

Cette nouvelle structure s’implante dans un territoire inscrit dans un programme de rénovation urbaine et démontre notre ambition politique volontariste de favoriser la création de services publics de qualité. Elle réunit une vingtaine de spécialités médicales et chirurgicales (dermatologie, cardiologie, pneumologie, angiologie, psychiatrie….), toutes en secteur 1 conventionné, ainsi que des professionnels du paramédical et un laboratoire d’analyses.

La mairie des 13e et 14e arrondissements, par sa connaissance du territoire et de ses acteurs sociaux,  a adhéré pleinement à ce projet dès son origine, en soutenant l’équipe de médecins spécialistes et généralistes qui se réunit en mairie trimestriellement  et en contribuant à l’élaboration du diagnostic et de la cartographie des besoins de santé des habitants.

Alors que nous venons de tourner la page de la première année de l’alternance, tous les socialistes continuent d’œuvrer pour l’amélioration de la vie de nos concitoyens, malgré une conjoncture toujours plus défavorable. Les élus socialistes sont plus que jamais mobilisés à tous les échelons, pour mettre en place maintenant les dispositifs pour lutter contre les exclusions et les inégalités.


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Communiqué d’Eugène Caselli, visite Clinique Beauregard

Portrait_officiel_d'Eugène_Caselli« Après avoir rencontré les salariés au mois de novembre lorsque j’ai reçu leur pétition  et écouté la semaine dernière les syndicats, je suis aujourd’hui venu sur place réentendre tous les acteurs du dossier, dans un contexte de menace sur l’offre de soins et de fragilisation du monde hospitalier marseillais.

L’hôpital Beauregard est un établissement référent en matière de qualité des soins et de proximité.

C’est un établissement de pointe, une clinique qui touche au coeur de tous les Marseillais. 2500 accouchements s’y déroulent par an et aucune structure hospitalière actuelle n’est en capacité de les prendre en charge.

Beauregard c’est 15 à 20 000 patients hospitalisés par an, 16 000 coronographies et 400 entrées en réanimation et 15 000 urgences à traiter.

Dans ce contexte, un démantèlement des activités n’est pas envisageable et l’on ne peut pas laisser la carte des soins à Marseille être réécrite par le privé sans transparence comme c’est le cas actuellement.

Le maintien des activités de Beauregard est nécessaire tout devra être mis en œuvre pour les conserver. »

Communiqué d’Eugène Caselli, président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole. 


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Manifestation de soutien contre la fermeture de la clinique Beauregard dans le 12ème.

Samedi 15 décembre  a eu lieu  la manifestation contre la fermeture de la clinique Beauregard.  Nous étions aux côtés du sénateur UMP Bruno Gilles , du  premier adjoint UMP Roland Blum, et du député du PS  Patrick Mennucci , afin d’apporter notre soutien au personnel manifestant. Environ 300 personnes ont pu défiler jusqu’au parvis de l’hôtel de ville de Marseille pour exprimer leur inquiétude.


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Samedi 8 décembre // Participation au 26e Téléthon

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Avec le maire du 7e secteur Garo Hovsepian, la ministre en charge des handicapés et de la lutte contre l’exclusion Marie-Arlette Carlotti et de nombreux élus marseillais, j’ai participé au lancement du 26e Téléthon à Marseille. J’ai visité ensuite les nombreux centres d’animation du 7e secteur où j’ai pu constater, une fois de plus, que malgré la crise les habitants des quartiers populaires ont fait la démonstration de leur générosité et de leur engagement pour la solidarité. Qu’ils en soient remerciés.


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Sida : ne pas baisser la garde

SIDA

A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, Harlem Désir, premier secrétaire du PS, a convié les représentants des associations et dévoilé avec Pierre Bergé, président du Sidaction, un ruban rouge géant sur le siège du Parti socialiste, qui  symbolise l’engagement plus déterminé que jamais du Parti socialiste dans la lutte contre le sida.

Le président de la République a appelé hier à continuer le combat contre le VIH, où rien n’est acquis notamment pour ce qui concerne la prévention, en perte de terrain. Et en effet, 30 000 personnes en France ignorent leur séropositivité, et plus que jamais le dépistage est le premier moyen de lutter contre cette maladie.

Des financements supplémentaires seront alloués au dépistage rapide, en 2013, dans trois régions plus touchées que les autres par le sida : la région Provence-Alpes Côte d’Azur, la Guyane et le Rhône-Alpes. Ces tests rapides à orientation diagnostique (TROD) sont d’un usage simple : une simple piqure sur le bout du doigt pour recueillir une goûte de sang, permet une réponse en une demi-heure, contre plusieurs jours d’attente pour les tests classiques.

La ministre de la Santé Marisol Touraine a rappelé que 7 000 nouvelles contaminations étaient enregistrées chaque année en France et elle a appelé à ne pas baisser la garde contre le Sida.
Je veux l’assurer de mon soutien dans ce combat contre une maladie qui est toujours d’actualité.


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L’hôpital Laveran ne fermera pas

Marie-Arlette Carlotti a confirmé samedi que l’hôpital Laveran serait maintenu. Cette décision concrétise nos actions, menées avec Garo Hovsépian, le maire de secteur, pour sauver cet hôpital militaire, qui soigne en réalité 90 % de patients civils.

Le 20 octobre nous avons interpellé les ministres concernés, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, ainsi que Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, à ce sujet.
Nous avons expliqué l’intérêt de cet établissement, nécessaire pour cet important bassin de vie marseillais de 155 000 habitants, qui représente l’unique structure publique de cette qualité capable de répondre à l’obligation de moyens que nous devons à nos administrés. Avec 64 000 journées d’hospitalisation et 13 000 passages aux urgences en 2011, l’hôpital Laveran est incontournable dans ce secteur de la ville, qui est déjà soumis à d’importantes difficultés sociales.

Nous avons demandé au ministre de la Défense de prendre en compte ces éléments dans l’élaboration du Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité nationale, pour que Laveran ne soit pas sacrifié.
Il semblerait que nous ayons été entendus. Les élus socialistes marseillais ont fait bloc pour que cet établissement soit sauvegardé. Merci à Marie-Arlette Carlotti, ministre en charge des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, d’avoir appuyé nos demandes.

Reste à définir les moyens nécessaires au bon fonctionnement de cet établissement. Nous comptons ouvrir un dialogue constructif avec les partenaires sociaux, très mobilisés à nos côtés pour défendre cet hôpital qui emploie 920 personnes, et trouver les solutions, avec Jean-Yves le Drian, pour pérenniser l’activité de Laveran.

J’interrogerai Marisol Touraine à l’Assemblée Nationale le 27 novembre sur ces questions.


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6ème Journée DYS à Marseille // 06.10.2012

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Participation à la 6ème Journée DYS à la Faculté des Sciences de Marseille St Jérôme.

Particulièrement mobilisée sur les questions d’intégration globale des personnes en situation de handicap, la mairie des 13/14 est heureuse d’être à nouveau le partenaire principal et de soutenir cette initiative et de l’accompagner avec des moyens matériels et humains.

Les troubles DYS sont des troubles cognitifs spécifiques qui induisent des difficultés d’apprentissage notamment pour les gestes, le langage …

Il est donc essentiel que leur dépistage et leur diagnostic se fassent le plus tôt possible et dans les meilleurs conditions.

Pour en savoir plus sur les dispositifs mis en place, consultez les informations sur ces sites spécialisés :

http://www.mairie-marseille1314.com/ACTU_DYS.html
http://www.dyspraxies.fr/index.php/les-associations-departementales/dfd-13
http://www.dysphasie.org/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1
http://www.tdah-france.fr/-L-association-.html


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Réforme des services de santé

Sylvie Andrieux, députée des Bouches du Rhône attire l’attention de M. le ministre du travail, de l’emploi et de la santé sur les inquiétudes des professionnels liées à la réforme des services de santé au travail.

En effet, la santé au travail fait partie intégrante de la santé publique et en raison de ses considérables enjeux humains et économiques, elle est devenue l’affaire de tous, individuellement et collectivement. L’attente de cette réforme, engagée lors du débat sur les retraites, compromet gravement l’exercice des responsabilités dans la prise en charge de la santé au travail des salariés par les professionnels. Les enjeux de cette réorganisation sont très importants.Il est donc indispensable de fournir une réponse à la pénibilité afin de réduire le risque de maladie professionnelle, notamment en améliorant les dispositifs de santé au travail.

Aussi, elle souhaiterait connaître les intentions du Gouvernement sur ce dossier et les mesures envisagées afin d’éviter que la situation préoccupante des services de santé au travail continue de se dégrader.


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SIDA : ne baissons pas les bras !

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, nous devons souligner la diminution des aides des pays donateurs en faveur de la lutte contre le sida.

Or, les engagements doivent être tenus, notamment en abondant le Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Parce que les pays à faible revenu ne pourront s’en sortir sans soutien international, alors que 2,6 millions de personnes ont été contaminées en 2009.

Avec 6.000 nouvelles contaminations en 2009, la situation reste inquiétante. Il faut continuer à lutter contre le sentiment de banalisation de cette maladie et soutenir les efforts du milieu associatif en matière de prévention et de prise en charge.

Les pouvoirs publics doivent fortement s’engager à combattre la stigmatisation et la discrimination dont sont victimes les malades. Cette lutte nécessite une politique résolue pour mieux garantir l’accès aux traitements et la prise en charge thérapeutique. Là ou la politique menée par le gouvernement fragilise au contraire un peu plus les malades.

Le 1er décembre – journée mondiale de la lutte contre le sida – est le symbole de nombreuses luttes et d’acquis médicaux, éthiques ou sociaux.
La loi protégeant les personnes contre les discriminations en raison de leur santé ou de leur handicap en 1990, la tenue des premiers états généraux du cancer en 1999, ou la loi, plus emblématique encore, du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, sont indéniablement issues des acquis de la lutte contre le sida.

Les conditions de réalisation du test de dépistage, les modalités de l’annonce de la maladie, la recherche de l’adhésion au traitement, l’accompagnement social des plus vulnérables, le combat pour le maintien dans l’emploi, la réflexion autour de la fin de vie… ont posé des principes éthiques forts pour les professionnels. Ils constituent aujourd’hui des modèles reproductibles pour d’autres pathologies.

Cette maladie a révélé et continuera de révéler tous les dysfonctionnements de notre système de soins, ceux de notre société dans la définition de son rapport à l’autre tout en interrogeant nos propres limites.


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Le Médiator

J’attire l’attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur les conditions d’autorisation de mise sur le marché des médicaments.

En septembre 2010, l’agence européenne du médicament a fait procéder au retrait d’une molécule, commercialisée par un grand laboratoire pharmaceutique, utilisée pour le traitement du diabète dit de type 2.

Les raisons du retrait sont les risques d’infarctus ou d’accident vasculaire. En France, l’agence française de sécurité sanitaire des produits de santé a recommandé aux médecins de ne plus prescrire ledit médicament aux 110.000 patients qui le recevaient.

Dès 2002, une revue indépendante spécialisée avait fait part de ses interrogations sur l’amélioration que constituerait l’utilisation de la molécule par rapport aux médicaments existants et sur l’insuffisance d’études quant aux possibles effets indésirables graves à terme.

Je m’étonne des divergences existant entre les avis scientifiques ainsi donnés, qu’ils soient officiels ou indépendants, et de la presque dizaine d’années qu’il aura fallu pour arriver à considérer que les médicaments existants présentaient une balance bénéfices/risques défavorable.

Ce délai est-il raisonnable et des mesures d’amélioration des conditions de délivrance des autorisations de mise sur le marché sont-elles envisagées, notamment quand la supériorité d’un médicament n’est rapportée que par des études fournies par les laboratoires qui en tirent profit et que les études sur des risques éventuels à terme sont insuffisantes ?


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Sécurité sociale : les déremboursements continuent

La commission des comptes de la sécurité sociale a annoncé un déficit du régime général de plus de 23 milliards d’euros en 2010. En huit ans, on a assisté à l’escalade vertigineuse de la dette sociale (130 milliards d’euros). Roselyne Bachelot voulait faire de 2011 l’année des patients et de leurs droits : au regard des mesures de restriction annoncées, 2011 se présente plutôt comme celle de tous les sacrifices pour les malades.

Déjà, 50% des soins de ville sont à la charge des assurés ! Les réponses apportées sont une fois encore les mêmes : faire payer les malades à travers de nouveaux déremboursements,  et ce alors que les dépenses de santé à la charge des Français ont augmenté de plus de 50% depuis 2001 et que 40% des Français renoncent à des soins ou les diffèrent. Après les franchises médicales et la hausse du forfait hospitalier, arrivent cette année la baisse du remboursement des médicaments à vignette bleue ainsi que l’instauration d’un forfait non remboursé de 18 euros sur les actes hospitaliers jusqu’à 120 €. Depuis le retour de la droite au pouvoir en 2002, l’assurance maladie assure de moins en moins. Avec une équation absurde : moins elle rembourse, plus son  déficit explose !

Par ailleurs, le PLFSS met en œuvre plusieurs dispositions de la réforme des retraites. La plus scandaleuse est le racket des 34 milliards du fond de réserve des retraites (FRR) créé par le gouvernement Jospin pour faire face au pic démographique des années 2020. Non seulement les prochaines générations  se voient dépouillées d’une garantie qui leur était réservée mais elles auront en plus à payer la prolongation de la dette sociale jusqu’en 2025.

Le volet famille du PLFSS pose lui aussi problème :  les mesures d’économie décrétées par le gouvernement sur les aides au logement (APL)  et sur la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE) provoquent l’hostilité générale jusque sur les bancs de la majorité.  Dans les deux cas, ce sont encore une fois les familles les plus modestes qui vont souffrir de ces restrictions.

Plusieurs propositions :
– faire rentrer les cotisations sociales en supprimant les niches sociales inefficaces et en conditionnant les exonérations à des critères d’emploi. Des nouvelles recettes sont incontournables pour engager une réforme en profondeur du système de santé.
– réorganiser la médecine libérale autour d’un nouveau contrat avec la sécurité sociale comportant  la refonte de la rémunération à l’acte, l’encadrement des dépassements d’honoraires, l’installation dans les «déserts » médicaux. Parallèlement, la convergence tarifaire qui pénalise  l’hôpital public au profit des cliniques privées doit être supprimée.
– corriger les dégâts occasionnés par la réforme de l’hôpital en restaurant ses missions de service public et en le soulageant des soins de premiers recours par la création de maisons médicales pluridisciplinaires.


Projet de loi de financement de la sécurité sociale :l’inquiétude des malades atteints de cancer face aux mesures du Gouvernement !

Les députés du groupe SRC ont demandé l’a suppression de l’article 29 du projet de loi de financement de la sécurité sociales pour 2010, car ils le jugent dangereux et incohérent en terme de santé publique.

En effet, cet article vise à organiser la sortie automatique au bout de 5 ans du régime des ALD (affections de longue durée) concernant certains cancers dont les chances de guérison sont évaluées à 70%.

Cette mesure est scandaleuse car elle confond intentionnellement taux de guérison et temps de guérison. Des cancers de plus en plus nombreux sont curables ; cependant un taux de guérison élevé ne signifie pas guérison à 5 ans. Deux cancers en particulier ne peuvent jamais être déclarés « guéris », le risque de récidive ne s’annulant pas avec le temps. C’est le cas du plus fréquent des cancers, le cancer du sein, mais aussi du mélanome, 7ème cancer en fréquence.

Elle confond également guérison et rémission. Un cancer pour lequel aucun traitement n’est plus nécessaire ne peut être systématiquement considéré comme guéri ; il est bien souvent « en rémission ». Cela demandera donc à des malades déjà particulièrement fragilisés du point de vue de leur santé mais aussi socialement des procédures administratives dont ils n’ont pas besoin.

Il est prévu quand même de continuer à rembourser les examens nécessaires au suivi : mais soit le cancer est guéri et il n’y a pas besoin de suivi, soit il ne l’est pas et il faut poursuivre la prise en charge des examens dans le cadre des ALD.

Un patient dont on interrompt la prise en charge et qui s’entend déclaré guéri est logiquement incité à cesser le suivi qui reste dans bien des cas nécessaires. On risque alors de dépister trop tard une éventuelle récidive.

Actuellement la pratique des ordonnances « bi-zones » par les médecins permet parfaitement de ne faire rembourser à 100% que les examens de suivi. Ce serait donc à une meilleure utilisation de ces ordonnances qu’il faudrait inviter les médecins, si l’on souhaite faire des économies. Seul un médecin connaissant parfaitement le type de cancer, les critères pronostiques initiaux à l’intérieur de ce type, peut décider ou non du bien fondé de la sortie du cadre des ALD. La loi ne peut en aucun cas rendre uniforme ce qui est obligatoirement individuel, précisément adapté à chaque cas.

Nous avons défendu la suppression de l’article 29, mais la Ministre Roselyne Bachelot a préféré privilégier une logique financière au détriment de la santé publique.

Alors que le président doit annoncer un nouveau plan cancer avec notamment un volet « comment vivre après un cancer », on ne peut qu’être inquiet de ce décalage perpétuel entre des effets d’annonce et la réalité des mesures prise par ce Gouvernement de droite, qui, après les franchises, continue de traiter les malades comme les seuls responsables des déficits de la sécurité sociale.


Taxation des accidentés du travail : scandaleux !

La décision du gouvernement d’imposer comme un revenu normal, les indemnités des accidentés du travail est absolument scandaleuse.

Pour récupérer 150 millions d’euros pour le budget de l’Etat, les salariés victimes d’accidents du travail vont voir leur indemnité encore réduite, alors qu’elle est déjà égale à 80% de leur salaire. Dans le même temps, à cause de la réforme de l’impôt sur le revenu, du bouclier fiscal et de la baisse de l’impôt de solidarité sur la fortune, les plus riches ont vu leurs impôts réduits depuis 2002 de plus de… 20 milliards d’euros. Encore une fois, le gouvernement est pris en flagrant délit d’injustice fiscale.
Le gouvernement croit-il qu’il diminuera le nombre d’accidents au travail en taxant les accidentés ? Cela n’a aucun sens.
Il ferait mieux d’agir en faveur des accidentés du travail plutôt que de s’attaquer aux victimes et aux salariés fragilisés. Il est urgent aujourd’hui de renforcer les moyens de prévention des accidents du travail, de mieux associer les syndicats aux décisions dans l’entreprise et sur les lieux de travail.