Le blog de Sylvie Andrieux

Députée des Bouches-du-Rhône


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Problème d’accessibilité pour les personnes handicapées

Sylvie Andrieux, députée des Bouches du Rhône attire l’attention de Madame la Ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale sur l’insuffisante accessibilité des bâtiments recevant du public.

En effet, le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a conclu lors de son allocution à l’occasion de la clôture de la deuxième Conférence nationale du handicap qui s’est tenue mercredi 8 juin 2011 à Paris que « les personnes handicapées sont encore trop nombreuses à ne pas avoir accès aujourd’hui au sport, à la culture, au logement, aux transports. »
Cependant, l’article 41 de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a prévu que « les dispositions architecturales, les aménagements et équipements intérieurs et extérieurs des locaux d’habitation, qu’ils soient la propriété de personnes privées ou publiques, des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des lieux de travail doivent être tels que ces locaux et installations soient accessibles à tous, et notamment aux personnes handicapées ».
Le Gouvernement s’est fixé l’objectif d’atteindre ceci d’ici 2015. D’après Jean-Marie Barbier, président de l’Association des paralysés de France (APF), « seulement 15 % des bâtiments sont accessibles ». La seule mesure annoncée par Nicolas Sarkozy dans la matière concerne l’accessibilité des écoles de la fonction publique.

En même temps, on remarque les tentatives du Gouvernement d’introduire des dérogations à cette obligation crée par la loi. C’est pourquoi elle lui demande les mesures et les moyens que compte mettre en place le Gouvernement afin d’assurer l’accessibilité des bâtiments notamment de ceux recevant du public aux personnes handicapées d’ici à 2015.


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Mettre fin au mal-logement


Le logement, voilà l’un des sujets sur lequel le président devrait s’attaquer lorsque le gouvernement actuel ne cesse d’évoquer la menace que représenterait selon lui, l’immigration. Mais ne nous arrêtons pas aux mots, ni aux slogans d’un président qui a fait croire aux français qu’il serait le président du pouvoir d’achat.

En effet, le dernier rapport rendu par la Fondation Abbé Pierre dresse un constat critique à l’endroit de la politique du gouvernement. Les promesses du président n’ont pas été tenues, pire, de plus en plus de ménages jusqu’ici épargnés, sont confrontés à des problèmes de logement.

Face à cela, les politiques publiques n’agissent pas, au contraire, l’Etat accentue cette situation puisqu’il transfert aux départements, la responsabilité des fonds de solidarité pour le logement et freine la contribution au financement du logement social. Dans son rapport, la Fondation accuse également l’Etat d’adopter des mesures concernant le logement qui accentuent la vulnérabilité (les ménages de salariés inéligibles au logement social et au dessus des plafonds des APL) et renforcent l’insécurité des plus fragiles (fongibilité des prestations de la CAF, suppression de la rétroactivité des 3 mois des aides à la personne). Et les conséquences d’une telle politique sont là : 3,6 millions de personnes sont sans logis ou mal logés ; 1,3 millions de locataires ne parviennent pas à payer leurs loyers; la taxe et la loi de 1945 sur la réquisition des logements vacants ne sont toujours pas appliquées…

Aujourd’hui, beaucoup de familles sont obligées de circuler entre les squats, les abris de fortune et les structures d’hébergement d’urgence ou bien souvent, ont recours à l’hébergement chez un proche. Cette problématique est encore plus visible dans les « quartiers sensibles » où l’on constate une dégradation générale des conditions de vie, d’habitat et d’une absence de perspectives résidentielles. A Marseille, 37000 demandes de logements sont toujours en attente et le mal logement continue sa progression.

Alors que la situation sociale se durcit, le mal-logement touche plus sensiblement et plus durablement les plus fragiles de nos concitoyens pour lesquels les intentions ne suffisent plus !

J’ai plusieurs fois alerté le gouvernement afin qu’il prenne ses responsabilités et qu’il garantisse un droit au logement de qualité pour tous. En avril 2008, à l’Assemblée Nationale, j’ai exprimé la volonté des élus socialistes de mettre en place différents dispositifs pour construire et proposer un logement abordable. En effet, dans certaines communes, les élus socialistes mettent en place des politiques volontaristes en partenariat avec les promoteurs ou les organismes HLM. En janvier, puis en décembre 2009, je suis également intervenue afin que le gouvernement applique des mesures qui existent déjà et qui permettraient d’assurer un hébergement aux sans abris mais également, de construire des logements très sociaux.

Il existe des réponses au problème social de la crise du logement et ces réponses doivent être apportées par un gouvernement qui tient compte des revendications de nos concitoyens. Pour stopper l’envolée des loyers, le Parti Socialiste propose ainsi, dans son projet, le plafonnement de leur montant lors de la première location ou de la relocation, notamment dans les zones de spéculation immobilière et de financer la construction de 150000 logements sociaux par an.


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Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

Aujourd’hui, la violence familiale et le viol constituent des risques plus importants pour les femmes entre 15 et 44 ans que le cancer, les accidents de la route ou le paludisme. En France, 654 000 femmes ont déclaré avoir subi des violences physiques ou sexuelles en 2009, soit près de 20 000 de plus qu’en 2008. Une femme meurt sous les coups de son mari tous les deux jours et demi en France.

Alors que les campagnes de sensibilisation à l’égard de la lutte contre les violences faites aux femmes se multiplient, nous devons nous engager ensemble pour lutter contre ce fléau. Un fléau qui n’épargne aucune société : violence conjugale, abus sexuels, harcèlement sexuel au travail, mariage précoce ou forcé, mutilations génitales, agressions sexuelles, viols comme tactique de guerre, etc.

Face à un tel constat, nous savons que la réponse ne peut être que globale et néanmoins adapté à la situation de chaque pays. Une réponse qui doit englober la prévention et l’aide aux victimes bien sûre mais également une réponse ferme à l’endroit des agresseurs. Pour cela, notre soutien aux associations d’aide aux victimes est indispensable!

Si la lutte contre les violences est devenue grande cause nationale depuis 2010, si les actions de lutte contre ces violences se multiplient, force est de constater que nous devons faire face à un problème qui doit être combattu par l’ensemble de la société. 

Alors que notre société est encore marquée par de fortes inégalités entre les femmes et les hommes, la question de la condition féminine doit être plus que jamais une priorité si l’on souhaite faire évoluer les mentalités. Nous devons prendre conscience ensemble que les violences faites aux femmes constituent un fléau et nous attaquer aux inégalités.


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Retraite : allongement de la durée de cotisation à 41,5 ans, une injustice de plus !

A peine trois jours après la mise en oeuvre de la réforme des retraites, le Gouvernement annonce un nouvel allongement de la durée de cotisation !

Pourtant depuis des mois, le Gouvernement affirmait que la reforme permettrait le financement de notre régime de retraites jusqu’en 2020 !

Un mensonge et surtout une injustice de plus pour les Français puisqu’il va falloir travailler plus longtemps et au moins jusqu’à 62 ans et cotiser plus longtemps pendant 41,5 ans. Ainsi notre système va devenir l’un des plus durs d’Europe.

Les Socialiste ont pourtant depuis le début proposé de mettre à contribution les revenus du capital pour le financement de la protection sociale, mais la droite s’y refuse obstinément préférant faire porter le poids de sa réforme sur les salariés.

 Le Parti socialiste a proposé une réforme juste, équilibrée et financée des retraites, qui repose sur des efforts partagés, la mise à contribution des revenus du capital, la prise en compte de la pénibilité et des longues carrières et une politique forte de soutien à l’emploi des séniors.


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Soutien aux salarié(e)s de Net Cacao

Les salariés de l’entreprise Net Cacao sont toujours dans l’attente depuis la décision du tribunal de commerce concernant la liquidation judiciaire de l’entreprise, le 15 juin dernier. Accompagné de M. Eugène Caselli, Président de Marseille Provence Métropole, nous avons reçu vendredi dernier, une délégation de salariés de l’entreprise afin de trouver ensemble les possibilités d’aide que pourrait apporter la communauté urbaine.

Notre volonté est d’offrir à ces personnes, un véritable projet qui leur permettra de reprendre une activité dans de bonnes conditions. Les pouvoirs publics ne peuvent pas laisser 188 salariés qui ont tant donné à cette entreprise et qui se sont battus contre sa fermeture !


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Equilibre nutritionnel dans les cantines

Sylvie Andrieux, députée des Bouches du Rhône attire l’attention de monsieur le Premier ministre sur la question de l’équilibre nutritionnel des repas fournis dans les cantines scolaires.

L’obésité infantile touche aujourd’hui près d’un enfant sur six en France. Alors que nombre d’enfants prennent cinq repas par semaine à l’école, l’équilibre alimentaire dans la restauration scolaire constitue un axe important dans la lutte contre l’obésité. C’est d’ailleurs l’un des objets de la loi de modernisation de l’agriculture, votée en juillet 2010, et dont l’article premier impose des règles relatives à la qualité nutritionnelle des repas servis dans la restauration scolaire.

Or, le 6 janvier dernier, la Commission consultative d’évaluation des normes (CCEN) a donné un avis défavorable à cette mesure. Cette décision est d’autant plus inquiétante que, depuis dix ans, de nombreuses études ont démontré qu’en matière de restauration scolaire le volontariat s’avère insuffisant, et que seules des normes d’application obligatoire sont efficaces pour améliorer l’équilibre nutritionnel des plats. Ainsi, les enquêtes réalisées notamment par l’Agence nationale de sécurité sanitaire montrent que malgré des progrès, les menus proposés aux enfants ne présentent pas toujours les critères d’équilibre et de qualité attendus, avec des écarts importants d’un prestataire à l’autre.

Enfin, l’avis de la CCEN contredit le vote des parlementaires et les recommandations élaborées en matière de restauration scolaire par la Direction générale de la santé ou le rapport de la mission d’information sur la prévention de l’obésité.

Plusieurs mois après l’avis négatif de la CCEN, cette disposition se trouve aujourd’hui bloquée. C’est pourquoi elle lui demande donc de bien vouloir lui indiquer à quelle date le gouvernement compte mettre en œuvre cette mesure d’importance cruciale sur le plan sanitaire.